___________ Film : Only God Forgives__________

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(Drame, Thriller) Réalisé par Nicolas Winding Refn, sorti en 2013 (US).

Acteurs : Ryan Gosling, Kristin Scott Thomas, Vithaya Pansringarm, Ratha Phongam, Tom Burke.

Synopsis : À Bangkok, Julian, qui a fui la justice américaine, dirige un club de boxe thaïlandaise servant de couverture à son trafic de drogue. Sa mère, chef d’une vaste organisation criminelle, débarque des États-Unis afin de rapatrier le corps de son fils préféré, Billy : le frère de Julian vient en effet de se faire tuer pour avoir sauvagement massacré une jeune prostituée. Ivre de rage et de vengeance, elle exige la tête des meurtriers. Julian devra alors affronter Chang, un étrange policier à la retraite, adulé par les autres flics.

Avis de Claire : Nicolas Winding Refn fait parti des réalisateurs déconcertant que j'aimerais suivre encore longtemps.  En effet, révélé par Drive, qui est selon moi un chef d’œuvre cinématographique des années 2000, il revient avec Only God Forgives, en compétition à Cannes cette année.

La violence est présente et très marquante. La lenteur et l'absence de dialogue sont devenues la patte de N.W. Refn. Comme il le dit si bien, ceux qui l'intéresse, c'est ce qu'il ne se voit pas. Ainsi, tout au long de l'histoire, le spectateur est plongé dans un monde parallèle entre paradis et enfer, rêve et réalité. On est perdu, on nage avec les personnages, sans trouver d'issue de sortie. Le visuel bouleversant est doté de nombreux plans entre ombre et lumière. La musique frissonnante est contrôlée d'une main de maître. Ce film comporte donc beaucoup de bons points, qui vont de la maîtrise technique à la qualité du jeu des acteurs. Ryan et Kristin sont époustouflants. Le silence imposant nous permet de se concentrer sur leurs mimiques et leurs expressions faciales, ce qui rend leur prestation encore plus épatante. La révélation reste néanmoins Vithaga Pansringarm jouant le rôle du policier Chang. Il réussit, durant une heure et demie, à rentre le calme de son personnage effrayant et inattendu. Que dire, en sortant de la salle, le seul qualificatif qui me venait à l'esprit pour qualifier cette créature est : une claque. Le scénario est complexe, n'ayant pas vraiment de début, de milieu et de fin, ce qui sans vous mentir est désarçonnant. C'est dommage mais ça ne tâche pas, pour autant, la beauté du film. Certes, des scènes sont étranges, embarrassantes et troublantes, on ne comprend pas les intentions de N.W. Refn mais on reconnait que l'ambiance écrasante et étouffante nous fait vraiment manquer d'air. Aucune note ne pourrait être attribué à ce thriller. Je n'arrive toujours pas à savoir si j'ai vraiment aimé ou non. En tout cas, une chose est sûre, il ne va pas plaire à tout le monde. Accrochez-vous à ce que vous pouvez et n'ayez pas de préjugés, votre visionnage du film en sera certainement plus agréable. On aime ou on n'aime pas, c'est une question de goût et de vision des choses. Chacun peut interpréter Only God Forgives à sa manière car il relève plus de la psychanalyse que du story-telling.

Note : x/5

             _ __        Série : Beauty and the Beast. __________ 

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(Fantastique/Drame) - Réalisé par Ros Koslow, sorti en 2012.                       

Acteurs : Kristin Kreuk - Jav Rvan - Maw Brown - Nicole Anderson. 

Synopsis : Quand le détective Catherine Chandler (La Belle) était adolescente, elle a été témoin de l'assassinat de sa mère par deux hommes armés. Catherine aurait pu être tuée aussi, mais une mystérieuse bête l'a sauvée. Personne ne la jamais crue, mais elle sait que ce n'était pas un animal qui a attaqué les assassins, mais un être humain. Les années ont passés, et Catherine est devenue agent de police travaillant aux côtés de sa partenaire Tess, et vit en colocation avec Heather, sa sœur. En enquêtant sur un assassinat, Catherine découvre un indice qui la conduit à un médecin du nom de Vincent Keller (La Bête), qui aurait été tué par des tirs ennemis tout en servant en Afghanistan en 2002. Catherine apprend que Vincent est en fait toujours vivant et que c'est lui qui l'a sauvée des nombreuses années auparavant. Vincent a été forcé à vivre en dehors de la société traditionnelle pendant les 10 dernières années pour garder son secret : quand il est furieux, il devient une bête terrifiante, incapable de maîtriser sa force surhumaine et ses sens sur-développés. Catherine s'engage à protéger son identité en échange de n'importe quelle précision qu'il pourrait avoir sur l'assassinat de sa mère. Ainsi commence une relation complexe entre Catherine et Vincent, qui sont fortement attirés l'un par l'autre, mais sans comprendre que leur connexion est extrêmement dangereuse pour chacun... 

Avis de Romane :   J'ai découvert cette série fin 2012 alors qu'il y avait seulement 1 ou 2 épisodes je crois. Je regardais aucune série fantastique alors je me suis dis, pourquoi pas commencer celle là ? Je pense que le titre m'a aussi attirée car qui ne connait pas le célèbre Disney "La Belle et la Bête". J'ai tout de suite accrochée à cette série. Malgré l'histoire d'amour inévitable entre les 2 personnages principaux (je parle de la "Belle et la "Bête " bien sur) j'ai trouvé que ça n'allait pas trop vite ! Ça ne plaira peut être donc pas aux impatients qui veulent tout de suite le fameux "kiss" entre les 2 personnages. Cependant, un lien très fort se créer entre eux dès leur rencontre. Je vous parle de l'histoire d'amour mais la série n'ai pas que basé sur ça, loin de là ! En effet, la mère de Catherine a été assassiné mais on ne sait pas par qui. Au cours de cette saison 1 on en apprend un peu plus sur ce qui s'avère être une affaire très complexe mais très intéressante  On en apprend également beaucoup sur Vincent (La Bête), sur ce qui lui est arrivé et comment il apprend à vivre avec. La fin de la saison est vraiment très réussite je trouve. En effet, les 4 derniers épisodes nous offrent énormément de révélations. Je me suis surprise à attendre chaque nouvel épisode avec impatience. Il n'y a qu'une saison pour le moment mais une deuxième saison a été annoncée. Je serais bien sur au rendez vous !

Note : 4/5.

______ Film : Gatsby Le Magnifique_____

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(Drame, Romance) Réalisé par Baz Luhrmann, sorti en 2013 (US).

Acteurs : Leonardo DiCaprio, Tobey Maguire, Carey Mulligan, Isla Fisher.

Synopsis : Adaptation de The Great Gatsby, de F. Scott Fitzgerald. Printemps 1922. L'époque est propice au relâchement des mœurs, à l'essor du jazz et à l'enrichissement des contrebandiers d'alcool… Apprenti écrivain, Nick Carraway quitte la région du Middle-West pour s'installer à New York. Voulant sa part du rêve américain, il vit désormais entouré d'un mystérieux millionnaire, Jay Gatsby, qui s'étourdit en fêtes mondaines, et de sa cousine Daisy et de son mari volage, Tom Buchanan, issu de sang noble. C'est ainsi que Nick se retrouve au cœur du monde fascinant des milliardaires, de leurs illusions, de leurs amours et de leurs mensonges. Témoin privilégié de son temps, il se met à écrire une histoire où se mêlent des amours impossibles, des rêves d'absolu et des tragédies ravageuses et, chemin faisant, nous tend un miroir où se reflètent notre époque moderne et ses combats.

 Avis de Chloé: (attention cette critique contient malgré tout, quelques spoilers) Je suis allée voir ce film sans savoir de quoi il parlait ni ce dont la critique en avait pensé, bref un peu à l’aveugle, donc. Vous allez peut-être être choqués parce que je ne savais pas de quoi ce grand classique de la littérature américaine parlait, mais j’avoue que je l’ignorais. Je savais que c’était l’énième adaptation de peut-être l’ouvrage le plus connu de l’auteur F. Scott Fitzgerald et que l’histoire se déroulait dans les années 20 mais c’était tout. J’ai vu ce film sans aprioris en somme, et j’ai beaucoup aimé. J’avoue avoir été un peu déstabilisée au début par l’avalanche d’effets spéciaux et le côté clinquant/léché/kitsch des décors (ça donnerait presque mal à la tête), mais il faut avouer que la photographie est magnifique, et que c’est fichtrement bien fait. Comme on dit sur tumblr, c’est du « scenery porn ».

J’étais un peu intriguée aussi par ce côté décousu du scénario, le fait que l’on soit plongé tête la première dans un univers riche et haut en couleurs à mille lieux du notre (je sais pas pour vous, mais j’organise rarement des orgies dans mon manoir de Long Island avec des plumes sur la tête). Bref, tout cela est déroutant et on est embarqués dans une autre époque, dans un autre monde aux mœurs et coutumes tout à fait différentes, sans que l’on ait le temps de se poser des questions  ni de comprendre ce qui nous arrive. Je pense notamment aux soirées de débauche que décrit le narrateur (interprété par Tobey Maguire, ex Spiderman), l’occasion de faire la critique d’une aristocratie et bourgeoisie corrompue qui s’oublie dans l’alcool et les bordels (bien qu’on la perçoit mieux dans le livre, je pense). Les mouvements de la caméra donnent vite le tournis et on est pris dans une sorte de tourbillon qui nous laisse tout aussi perdu que le personnage. Cette overdose d’effets spéciaux (mis en valeur par le choix de la 3D, qui se révèle néanmoins justifié) et cette caméra qui passe d’un plan à l’autre de manière souvent très abrupte peut agacer je pense (ainsi que les nombreux ralentis, très présents eux aussi). Personnellement je pense que ça fait partie de l’univers du film, et que c’est l’effet voulu par le réalisateur (qui a apparemment un goût pour l'ostentatoire et le spectacle, d'après ses précédents films), bien qu’il faille vite s’y habituer. Mais après tout, la surenchère fait partie de l'histoire.

L’esthétique de Gatsby Le Magnifique est très soignée, très recherchée et quand on est une fille comme moi, on ne peut pas s’empêcher d’admirer les costumes d’époque. Qui que l’on soit, je pense qu’on est fasciné malgré tout par ce goût pour l’extravagance des personnages, tout ce strass et toutes ces paillettes, accompagné de toute cette culture jazz. J’ai aimé également le décalage entre la musique (Florence + The Machine, Lana Del Rey, The XX, Jay-Z…) et l’époque à laquelle se passe l’histoire, et pourtant les deux vont très bien ensemble : l’anachronisme et les clins d’œil au présent (je pense à l'espèce de DJ du Beethoven) ne choquent pas, étrangement. Les acteurs sont également, je dois l’avouer, très bons. Je n’ai pas lu le livre, donc je ne peux pas comparer, mais Tobey Maguire me semble très bien dans son rôle d’apprenti-écrivain souhaitant sa part du rêve américain, bien qu'il soit assez éclipsé par celui qui interprète son fameux voisin. Leonardo DiCaprio est excellent comme d’habitude (mais où est donc son oscar ??) et son personnage de milliardaire qui organise d'incroyables fêtes mais que personne n'a jamais vu est définitivement le plus intéressant. Terriblement complexe et profondément ambigu, jusqu’au bout, le mystère plane sur ses origines (troubles dès le départ) et sa personnalité, d’où le fait qu’il soit bien évidemment le héros du film. J’aime beaucoup par ailleurs Carey Mulligan, qui me semble interpréter à merveille Daisy, avec ce mélange de tristesse et de fragilité qui habite son personnage. Certaines critiques ne seraient pourtant pas du même avis que moi.

 Je dois aussi avouer que je ne m’attendais pas à ça, niveau scénario. Vous allez me dire, « normal, tu ne savais pas de quoi parlait le film » : c’est vrai mais j’ai tout de même été surprise. Je ne sais pas à quoi je m’attendais, mais pas à ça, du moins pas au fait que l’histoire d’amour soit pratiquement au centre du film. Somme toute, bien que je ne vous révélerai pas la fin au cas où vous n’auriez jamais lu le livre, ce n’est pas joyeux-joyeux. Pourtant au départ, avec toute cette ambiance colorée et festive, on pense qu’on aura une simple satire des mœurs des années 20. La satire fait partie intégrante du film, bien sûr, mais on ne s’attend tout de même pas à ce que cette histoire finisse en véritable tragédie. Enfin, personnellement, j’avais un doute dès le milieu du film… en y réfléchissant, je me dis que ça n’aurait pu que mal terminer: la satire devait dépeindre une tragédie. C’est un livre/film sur la désillusion, si je devais résumer, sur les rêves qui tournent court à une époque où l’on croit que tout est possible, sur les espoirs qui finissent brisés, sur un homme qui s'est construit un personnage, qui vit dans le passé et les chimères, incapable d’abandonner ce qui lui est impossible de reconquérir, et c'est pourquoi cette oeuvre représente toute une génération perdue. Mais, comme on dit, tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir et c'est un peu ce que représente le personnage de Gatsby.

Niveau bémols, il y a certains côtés du film qui m’ont moins plu, bien qu’il soit tout de même très réussi. Le côté overdose de bling-bling et d’effets spéciaux peut-être, bien que tout cela soit normal dans un sens, vu l'époque et le décor qui entoure l’histoire. Le fait qu’il y ait des longueurs au milieu du film peut-être car il est assez long en soit (2h23 tout de même) et que certains éléments de l’intrigue ne soient pas entièrement résolus malgré tout (clin d’œil à Maxime), mais c’est peut-être la même chose dans le livre. J’aime bien les histoires d’amour impossibles et tragiques (eh je ne suis pas une fille et une shippeuse pour rien ! ahem) et de ce côté-là, on est servis, mais étrangement, j’ai trouvé que c’était presque trop parfois. Dans le sens où on frôlait l’overdose de romantisme, pratiquement jusqu’à l’écœurement (ça faisait presque vaudeville). Enfin, ça aurait pu être bien bien pire, et le réalisateur a évité dans l’ensemble cet écueil, mais je dois avouer que j’ai pu tiquer parfois par le côté "triangle amoureux" du film. Je pense également que la satire sociale n'a pas été assez mise en avant dans le film, ce qui est souvent le défaut de ce genre d'adaptation cinématographique : difficile de retranscrire à l'écran ce qu'a vraiment voulu dépeindre l'auteur, surtout lorsqu'il s'agit d'une oeuvre littéraire aussi riche et ambitieuse. Néanmoins j’ai beaucoup aimé le langage très poétique du narrateur, ce côté très littéraire apporté par la voix-off qui permet de renforcer l’impression qu’un conte tragique nous est raconté : on sent bien que beaucoup de phrases ont été tirées pratiquement mot pour mot du livre. Somme toute, j’ai été assez séduite, malgré quelques éléments par-ci par-là qui m’ont dérangée, je pense que c’est un bon film et qui m'a l'air très fidèle au livre, ce qui est également un bon point, qui rattrape le fait que la satire sociale aurait pu être encore plus accentuée. Mais je pense qu'il pourrait déplaire par certains côtés aux grands lecteurs de Fitzgerald, par son côté "grand public" (on pensera par exemple à l'usage de la 3D). En tout cas, maintenant j'ai envie de lire le livre.

Note : 4/5

___________Film : Les Âmes Vagabondes ________

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(Science-Fiction/Romance) Réalisé par Andrew Niccol , sorti en 2013.

Acteurs : Saoirse Ronan - Jake Abel - Max Irons - Diane Kruger.

Synopsis : Une race d'extraterrestres, les Âmes, a pris le contrôle de la Terre en envahissant les esprits des humains. Lorsque Mélanie, l'une des rares humaines qui résiste encore, est capturée, une âme nommée Vagabonde est implantée dans son corps. Tandis qu'elle tente d'apprendre où se cachent les derniers résistants humains en fouillant la mémoire de Mélanie, Vagabonde découvre tout ce qui rend la vie à l'intérieur des humains si difficile : les émotions, les passions et les souvenirs tellement vivants...

Avis de Yasmine : Comme je l'ai déjà précisé dans ma présentation, Les Âmes Vagabondes est mon livre préféré. Par conséquent, j'ai attendu la sortie du film avec impatience pendant des mois et voilà, je l'ai enfin vu le mois dernier. J'ai aimé le film, mais il n'est pas à la hauteur du livre qui est une pure merveille. Beaucoup de détails ont été oubliés, ce qui est assez décevant mais le film reste quand même fidèle au livre. Le choix des acteurs est très bon. La plupart d'entre eux m'étaient inconnus mais ils étaient tous incroyables, en particulier le trio, Saoirse Ronan, Max Irons et Jake Abel. Et chacun des acteurs portent bien leur rôle. Les décors sont géniaux et sont en adéquation avec l'univers du film. Cependant, je suis très déçue que la relation entre Gaby et Ian ne soit pas assez exploitée, et que la plupart des scènes qui, à mon avis sont indispensables pour comprendre leur relation, soient complètement oubliée. Malgré tous ses points négatifs, le film, tout comme le livre, m'ont fait fait ressentir des émotions tellement fortes. Les adieux de fin entre Mélanie et Gaby m'a complètement bouleversée, et cette scène était juste sublime. Dans l'ensemble, c'est un bon film mais ceux qui, comme moi, auront lu le livre seront forcément un peu déçus à cause du manque de détails et l'oubli de beaucoup de scènes qui, à mes yeux, sont assez important pour comprendre certaines choses. Du coup, le film perd un peu de sa magie mais pour quelqu'un qui n'aurait pas lu le livre, ça reste un bon film, avec un scénario assez original. Le film est loin d'être un chef d'oeuvre contrairement au livre mais il se laisse regarder et les deux heures passent très rapidement. Je vous le conseille si vous recherchez quelque chose d'original mais je pense qu'il vaut mieux lire le livre avant de voir l'adaptation à l'écran qui gâche un peu le monde que l'on s'est crée à travers le livre. 

Note : 3/5

_____________Livre : Je veux vivre ____________

Genre et Auteur : Réaliste - Jenny Downham
Paru en 2008.

Résumé : Tessa vient d'avoir 16 ans et se sait condamnée. Dans quelques semaines, elle mourra d'une leucémie. Partagée entre la révolte et l'angoisse, l'injustice et les aspirations propres à son âge, Tessa décide de tout connaître de la vie avant de mourir, y compris la drogue, le sexe, les transgressions, la célébrité... Aidée de sa meilleure amie, de ses parents qui acceptent tout et d'un adorable petit frère, Tessa arrive à surmonter cette terrible épreuve de fin de vie. Et, surtout, sans qu'elle l'ait vraiment espéré, Tessa con-naîtra Le véritable amour qui l'accompagnera jusque dans son dernier souffle.

Avis de Claire :  Mon livre préféré. Celui qui m'a bouleversée, chamboulée, attristée et surtout a changé ma vision de la vie. Le bouquin en lui-même possède une écriture compréhensible par tous. L'histoire est fluide et ne va pas trop vite. Sachant qu'il reste peu de temps à Tessa, l'auteur a su trouvé les moments opportuns pour chaque actions, chaque pas devant l'autre, chaque souhaits de l’héroïne. Ce qui m'a le plus touchée, outre l'histoire d'amour, reste les pensées de la jeune fille. Sur la mort, la vie, ses déboires et ses joies. Sa manière de voir le monde et de l’appréhender nous change progressivement. On possède ses yeux et sa condition, ce qui nous amène à nous demander : quels seraient nos derniers souhaits si l'on venait à apprendre notre mort certaine ? Quels seraient nos dernières paroles, nos derniers gestes de tendresse, et même nos derniers repas, nos derniers moments en famille ? Tout à une fin dans la vie de Tessa et tout nous pousse à réfléchir et à voir le présent comme si tout devait s'arrêter demain. Nos rêves, nos espoirs, notre futur deviennent soudainement fragiles et périssables et on se rend compte qu'il est préférable de les rendre réels avant qu'il ne s'évapore, avant que le temps nous manque, avant que les regrets nous assaillent. Je n'en dirais pas plus sur ce livre. Sinon qu'il a l'histoire et les personnages nécessaires pour nous faire chavirer. Je n'ai aucune critique. Aucune raisons de rabaisser l'histoire qui m'a fait verser tant de larmes. Je vous conseille donc de lire Toi contre Moi de la même écrivaine. On y retrouve son style, avec une héroïne différente mais également complémentaire à Tessa, ainsi qu'une histoire très bien menée.
Note : 5/5

_________Livre : The summer I turned pretty ________

Genre et Auteur : Réaliste - Jenny Han

Paru en 2009.

Résumé : Comme chaque été, Belly, sa mère et son frère passent les vacances chez Susannah et ses deux fils, Conrad et Jeremiah. Belly est très attirée par le sombre Conrad, même s'il reste indifférent à elle. Sous le soleil éclatant, les nuages pointent à l'horizon : Belly tombe follement amoureuse de Conrad qui accumule les conquêtes sous ses yeux. Jeremiah se déclare à Belly qui le considère comme un ami. Et entre les pichets de thé glacé, les baignades nocturnes, le sel de l'océan sur la peau, un drame couve. Belly dont le coeur bat la chamade, sent que quelque chose va changer, pour toujours...

Avis d'Aurélie : C'est un livre que j'ai achevé il y a quelques semaines déjà mais dont je n'ai pas eu le temps de faire la critique plus tôt par manque de temps. Je l'ai lu en anglais, avec beaucoup de facilité d'ailleurs et ce fut un réel plaisir de le lire dans sa langue originale! J'étais comme transportée durant toute ma lecture, c'est un bouquin qui peut se lire en quelques heures seulement et les personnages sont très attachants, nous avons toujours envie d'en savoir plus, ce qui accélère notre lecture bien évidemment. Je l'admets qu'à première vue ce livre peut sembler très gamin, tant au niveau de l'écriture que de l'histoire, mais cette impression disparait rapidement, nous nous habituons au style d'écriture de l'auteur et finissons par entrer complètement dans l'histoire. Ce qui m'a particulièrement plu est ce triangle amoureux qui est sans cesse présent tout au long du roman entre Belly, la personnage principale, à la fois partagée entre d'un côté Jéremiah, simple, qui est loin d'être quelqu'un qui se prend la tête mais qui tient néanmoins beaucoup à Belly et est finalement le seul qui lui porte réellement de l'attention et de l'autre côté par Conrad, celui qu'elle affectionne depuis toujours et qui se montre comme le plus arrogant, égoïste et je-m'en- foutiste possible. En tant que lecteurs, nous sommes sans cesse partagés, comme si nous étions à la place de Belly, entre ces deux personnages qui à tel ou tel moment du livre nous paraissent meilleurs pour elle ou inversément. Pour ma part, j'ai beaucoup accroché à Jérémiah dès le début du roman, à son caractère surtout ainsi qu'à son humour détonnant. Mais je n'ai jamais vraiment imaginé une relation se former entre Belly et lui car ils sont de très proches amis et pour moi cela doit s'arrêter là. Par contre, quant à Conrad, son caractère est tout l'inverse de Jérémiah et m'a beaucoup horripilée durant tout le roman mais c'est ce qui au final, fait tout son charme. Il a quelque chose, il ressent réellement des sentiments forts pour Belly et ça se sent vraiment, à la fin du roman. Il semble être quelqu'un de très blessé intérieurement, il ne montre donc pas forcément ses vrais sentiments envers les autres et la colère ou son arrogance est donc sa manière aux autres de peut-être leur montrer qu'il tient à eux. Belly est amoureuse de Conrad depuis toujours et elle n'abandonne jamais, même s'il ne fait que la repousser et j'aime particulièrement cet amour presque impossible entre eux mais qui reste toujours aussi présent au fil des années. J'ai réellement accroché à cette histoire d'amour, qui n'est pas extraordinaire non plus mais qui plait. Cela m'a donné encore plus envie d'acheter les romans suivants et de les lire pour connaitre la suite de l'histoire. En bref, ce bouquin est plutôt considéré comme un bon roman de vacances, qui est très simple et si vous recherchez à vous détendre et à passer un très bon moment en lisant un livre, celui-ci fera totalement l'affaire! Il m'a fait pensé à autre chose, m'a permit aussi de beaucoup m'évader par la même occasion et de m'imaginer même dans une maison au bord de la plage, le soleil brulant sur ma peau et rêvant moi aussi à connaitre un amour de vacances tel que le leur.

Note : 4,5/5

___________Livre : Treize Raisons ________________

Genre et Auteur : Réaliste - Jay Asher
Paru en 2007.

Résumé : Clay reçoit sept cassettes enregistrées par Hannah Baker avant qu’elle ne se suicide. Elle y parle de treize personnes qui sont impliquées dans sa vie : amies ou ennemies, chacune de ces personnes a compté dans sa décision. D’abord choqué, Clay écoute les cassettes en cheminant dans la ville. Puis, il se laisse porter par la voix d’Hannah. Hannah en colère, Hannah heureuse, Hannah blessée et peut-être amoureuse de lui. C’est une jeune fille plus vivante que jamais que découvre Clay. Une fille qui lui dit à l’oreille que la vie est dans les détails. Une phrase, un sourire, une méchanceté ou un baiser et tout peut basculer…

Avis de Yasmine : Treize Raisons ou l'un des livres le plus émouvant, rempli de sincérité, tellement réel et assez marquant que je n'ai jamais lu. Clay reçoit des cassettes audio envoyées par une fille qui s'est suicidée, Hannah. Je pense que le sujet du suicide est quelque chose de touchant, et pas facile à lire généralement. Ce livre est assez original car c'est Hannah elle-même qui raconte les treize raisons qui l'ont poussées à se suicider. C'est un roman où l'on trouve une belle leçon de vie, et qui nous amène également à réfléchir sur les conséquences de nos actes car toute la cruauté de l'adolescence est mise en avant.  Il a également du suspense, car on cherche à savoir ce que Clay a pu faire pour pousser Hannah à se suicider, et quelle est la raison pour laquelle il se retrouve sur ces cassettes. La sensibilité de ce que Hannah vit nous touche vraiment, et j'ai ressenti le désespoir du personnage, et l'abandon. Jay Asher nous apprend à faire attention, et à réfléchir avant d'agir. De plus, le style de l'auteur est sympathique et simple à lire et fluide. Pour conclure, c'est une lecture pour adolescents très intéressante qui fait réfléchir et que je vous conseille fortement.
Note : 4/5